En 1971, Véronique et Aimé Guibert, créateurs du Mas de Daumas Gassac, commencent une aventure viticole sur les traces des moines de l’abbaye d’Aniane 13 siècles auparavant.
Véronique Guibert de la Vaissiere est ethnologue, spécialiste des mythes et traditions dans l’Irlande Celtique. D’origine aveyronnaise, Aimé Guibert est issu d’une vieille famille Millavoise de gantier et mégissier.
La gestion du domaine et les vinifications ont ensuite été transmises à la seconde génération composée de Samuel, Gaël, Amélien, Roman et Basile. Ils sont aujourd’hui garant des valeurs de respect de leur « mère nature » et de la primauté de l’expression du terroir, fondements des vins du domaine depuis sa création.
Samuel, Gaël, Roman, Amélien & Basile Guibert
Nous travaillons au Mas depuis les années 2000. Après le décès de notre père et fondateur du Mas de Daumas Gassac, en Mai 2016, nous avons pris en charge la gestion totale du domaine.
Nous avons chacun différentes responsabilités dans la gestion de ce dernier.
Histoire
En 1971
Véronique Guibert de la Vaissière et son mari Aimé tombent sous le charme dans l’arrière-pays de l’Hérault, d’un vieux mas abandonné dans la vallée du Gassac, près de l’ancienne abbaye d’Aniane.
En 1972
Sur les recommandations de leur ami aveyronnais le Professeur Henri Enjalbert, géologue spécialiste de la relation entre sol et raisin, ils plantent 17 000 greffons de Cabernet-Sauvignon non clonés, issus de grandes propriétés bordelaises. Un chai sous-terrain est construit à l’emplacement de l’ancien moulin gallo-romain attenant au mas, sur les sources d’eau froide provenant de la rivière Gassac.
En 1978
L’oenologue Emile Peynaud, conseiller des Châteaux Margaux, Haut- Brion, la Mission Haut-Brion et La Lagune, suit à distance et conseille la première vinification.
Embouteillé en 1980 sous la dénomination « vin de table », ce premier millésime 1978 est composé à 80 % de Cabernet-Sauvignon, et pour 20 % de Malbec, Merlot, Syrah, Cabernet franc, Pinot et Tannat. Inconnu à l’époque, la moitié des 17 866 bouteilles produites est proposée à la famille, aux amis, et à quelques restaurateurs. C’est l’acte de naissance du système de vente en Primeur, toujours pratiqué aujourd’hui.
En 1982
Le millésime 1982 marque la première reconnaissance médiatique des vins rouge du Mas de Daumas Gassac, présentés par le magazine Gault&Millau comme « un Château Lafite Languedocien ».
Philosophie
Nous sommes animés par la volonté de respecter notre terroir,favorisant ainsi l’expression de nos vins authentiques.
« Respect »
Si l’on devait résumer notre philosophie en un seul mot, celui-ci s’imposerait comme une évidence. Nous sommes animés par la volonté de produire des vins authentiques et vrais, reflets de notre territoire sublime et complexe avant tout. À ce titre, nous nous considérons davantage comme des passeurs que comme des alchimistes, avec la volonté de restituer l’âme et la saveur de notre terroir dans nos vins. L’ambition est élevée et nous essayons humblement d’en être à la hauteur chaque jour passés sur nos domaines : nous souhaitons avant tout respecter la splendeur sauvage de la Haute Vallée du Gassac !
Notre philosophie du respect peut ainsi se résumer en 3 actes
Le respect de l’environnement
Nous avons voulu respecter la beauté sauvage de la Haute Vallée du Gassac et ne pas détruire la forêt de garrigue. D’où le choix de créer des vignes de petites surfaces, véritables clairières insérées dans l’immense forêt de garrigue qui domine le paysage. Au total, plus de 50 vignes en clairières pour 50 hectares de vignoble sur 1000 hectares de forêt méditerranéenne…
Le respect de la complexité des vins
La volonté de respecter l’essence même du terroir, qui donne toute son identité à nos vins, est une condition essentielle de notre pratique vigneronne. L’extrême complexité des vins Mas de Daumas Gassac, enrichis des innombrables senteurs des arbustes méditerranéens qui enserrent les « vignes-clairières » (lauriers, thym, romarin, lavande, arbousiers, ciste, fenouil, menthe sauvage, lentisque, etc…) constitue une subtile alchimie que nous nous faisons un devoir de respecter et d’honorer.
Le respect d’un biotope naturel et stable
La grande forêt de garrigue qui entoure la vallée du Gassac assure de bonnes conditions d’existence aux oiseaux et aux insectes d’un écosystème qui fonctionne idéalement, assurant au passage la régulation des espèces prédatrices. Notre mission est donc de respecter ce subtil équilibre, qui contribue à la complexité de nos vins, sans faire la moindre concession aux engrais chimiques ou aux molécules de synthèse. Ainsi, le seul engrais que nous utilisons sur nos terres est un compost à base de fumier de brebis du Larzac…